Dans cette crise de la dette grecque, tout le monde a menti, au moins par omission. Et chacun a préféré les postures. Les gouvernements grecs d’abord, de droite et de gauche, qui ont sciemment maquillé les comptes pour adhérer à l’euro et développé des politiques purement clientélistes.
Programme irréaliste
Austérité destructrice

La solution pourtant existe. Tout le monde la connaît, et les dernières négociations commençaient à les mettre en œuvre. Il s’agit d’échanger l’annulation d’une partie de la dette grecque contre de vraies réformes permettant à ce pays de retrouver de la compétitivité. Chacun sait que la Grèce ne sera jamais en mesure de rembourser tout ce qu’elle a emprunté, et après tout l’Allemagne avait au début des années 50 bénéficié de l’effacement de ses dettes indispensable à sa reconstruction.
Palinodies et démagogie
Le couple franco-allemand a tangué : au moment où François Hollande plaidait pour "des discussions jusqu’au bout et un accord tout de suite", Angela Merkel - soutenue par les pays européens qui ont fait de gros efforts et ne conçoivent pas que la Grèce en soit exemptée - jugeait qu’on ne discuterait plus avant le référendum et que l’avenir de l’Euro n’était pas en jeu...
Nouvelle croissance
Par Gérard Leclerc
@GerardLeclerc