Que je n'ai pas su apprendre à en recevoir,
Pourtant, ne va pas croire que mon cœur est aride,
Ma réserve n'est qu'un bouclier, un rempart.....
Ma fausse indifférence, cette armure de fortune,
N'a jamais pu empêcher la peine de m'atteindre,
J'ai pleuré trop de fois, à la lueur de la lune,
Alors que je sentais la solitude m'étreindre.....
A présent, plus de larmes lorsque mon cœur se blesse,
Elles restent en moi, formant un océan amer,
Il suffirait juste d'un souffle de tendresse,
Pour évaporer ces gouttes salées comme la mer.....
Je vis dans une bulle dont la porte est entrouverte,
Je n'ai pas encore compris les règles du "je",
Dans cette société basée sur les apparences,
Où les humains aiment à se promener par deux,
Pas par Amour, mais pour oublier leur errance.....
De l'autre, ils se complaisent à contempler l'image,
Le reflet lisse de ce qu'ils ont envie de voir,
Quand les masques tombent, laissant place aux vrais visages,
Ils se fuient l'un et l'autre sans l'ombre d'un regard.....
De ma bulle, je préfère les visages démasqués,
Avec leurs cicatrices et leurs imperfections,
Ceux qui portent leurs âmes sur les traits dessinés,
Qui savent encore Aimer à en perdre la raison.....
Je vis dans une bulle dont la porte est entrouverte,
Si tu n'es pas effrayé par mes différences,
Viens me chercher, me débusquer de ma cachette,
Prends-moi la main, je te suivrai sans résistance.....
Viens me chercher....."
COPYRIGHT ©Texte Protégé Myrlène SARRAZIN