Edwige Aplogan

Sur un espace vert, prés de la Maison du Tourisme et du Vin de Pauillac.
Edwige Aplogan Née en 1955 au Bénin.
Née en 1955 au Bénin.
Peintre autodidacte, sculpteur, les débuts d’Edwige Aplogan remontent à 1998. Elle est connue aussi bien pour des expositions individuelles que collectives voire des résidences de création, un peu partout dans le monde. Elle a généralement utilisé quatre techniques en association ou séparément : l’acrylique, le pastel et le fil de fer, le grillage, la moustiquaire.
L’artiste reste collée à l’apologie de la vie, du bien-être pour soi et pour tous. Certaines de ces pièces ont servi à illustrer des poèmes dans le recueil d’Idelphonse Affogbolo intitulé «Cœur de zèbre» et publié aux éditions Esprit libre.
« Out of Africa »
Un bateau emballé avec des drapeaux des pays africains, des pays de la diaspora et avec des tissus wax qui, très prisés en Afrique mais fabriqués en Hollande, incarnent une forme de la mondialisation. Cette installation interroge le vivre ensemble et la relation entre nos histoire communes.
Plus d’infos sur Edwige APLOGAN
Téléchargez sa note d’intention complète
Téléchargez son CV
Maison du Tourisme et du Vin de Pauillac
La Verrerie
33250 Pauillac
Tél. : +33 5 56 59 03 08
Site web LES REVENANTS
Son œuvre
A l’occasion de ce projet, seront déployés les drapeaux des pays d’où sont partis les esclaves ainsi que ceux de leurs pays de servitude, les pays de la Diaspora africaine dont les membres sont aujourd’hui présents dans le monde entier. Une histoire de mémoire mais aussi une histoire de frontières. Convoquer ici tous ces maux qui hantent notre esprit et nous imposent UNE AUTRE MONDIALISATION.
Le support pour cette performance-installation sera un phare : celui qui transporte au-delà des mers et celui qui voit loin et qu’on voit de loin ; et plus précisément le phare de l’île de Patiras, qui n’est plus en activité aujourd’hui. Le phare sera habillé à la base de tissu WAX fabriqué pour la plupart en Hollande avec des motifs dessinés par les entreprises africaines. Le corps du phare sera habillé de drapeaux des pays africains et de la Diaspora. A l’intérieur, à chaque étage et logées dans la niche des fenêtres, des sculptures : ballots de bagages de voyageurs, sacs de voyage débordant d’objets du quotidien et sculpture en plexiglas, un LEGBA. Un document sonore qui parle des frontières sera également installé sur les lieux de l’habillage.
« ON SE SOUVIENT »
Une longue chaîne enroulée en tas d’une hauteur d’environ 80 à 90 cm, sur lequel sera planté un mannequin (2m50). La tête de la sculpture sera représentée et coiffée d’un masque peigne venant du Mali. Ses bras seront détachés du corps et tiendront de chaque côté un fanion de Greenpeace et un fanion où sera inscrit Lampédusa. Il s’agit de se remémorer le passé de l’esclavage de la servitude de tout un peuple mais aussi de se camper dans le présent de s’interroger sur les maux qui minent aussi nos sociétés actuelles : cette nouvelle migration si meurtrière sur des bateaux de fortune, et aussi l’avenir de notre planète en rappelant la sonnette d’alarme de Greenpeace.