Nous aimons parcourir les paysages du Médoc au hasard des saisons et prendre le temps de nous arrêter un Instant et regarder. Ici, les Paysages parlent d’eux mêmes et provoque l’émotion et l’imagination.

Entre l’Estuaire et l’Océan, la Lumière est unique.
Souvent le matin, elle inonde successivement, les rives de l’estuaire, les vignobles, puis les roselières. Certains soirs, elle incendie l’horizon, l’océan, les Dunes et les Forêts de Pins qui bordent le Littoral.
Ici, pas de longues distances, mais on voyage tout de même tant les espaces sont variés, les ambiances différentes suivant la saison, l’heure du jour ou le temps qu’il fait.
Du côté des Mattes, près de l’Estuaire, les paysages donnent une impression de Grands Espaces Sauvages.
Les Marais eux, offrent des paysages magiques. Enveloppés par les Brumes Matinales, Roselières et Mares deviennent mystérieuses et poétiques.
Par certains endroits, au milieu des Forêts, les étendues d’herbes et les bouleaux qui les bordent nous font rêver aux contrées tourbeuses du grand Nord.
Sur cette presqu’île, la nature sauvage sait préserver ses droits. C’est une terre, par où passent les oiseaux migrateurs en route vers l’Espagne et l’Afrique.
L’Afrique justement, à laquelle cette région s’amuse souvent à ressembler avec ses ciels flamboyants au couchant et au levant. Les étendues herbeuses prennent alors des allures de Savanes et des pins isolés, torturés par les vents du large ressemblent à des acacias africains.
C’est comme si le Médoc, sur la route de l’Afrique, voulait retenir les oiseaux.
Oui, sans aucun doute, flâner ici, c’est aussi voyager.

C’est pour tout cela que l’on aime photographier le Médoc.

PAR JEAN LE GABIER